29 mars 2017
Avec les nouveaux pouvoirs octroyés par le statut de « gouvernement de proximité » à la ville de Montréal, l’IDU croit probable que cette dernière étende la contribution aux fins de parcs à l’ensemble de son territoire et mette ainsi fin à la délégation de compétence aux arrondissements.
De plus, les modifications introduites par le projet de loi 122 ont pour effet d’accorder aux municipalités le pouvoir d’exiger la cession d’un terrain dont la superficie n’excède pas 10 % de la superficie du site, lorsque le terrain, à l’égard duquel est demandé un permis de lotissement ou de construction, est situé dans l’un des secteurs centraux de la municipalité et constitue un espace vert. Toutefois, si la municipalité exige à la fois la cession d’un terrain et un versement monétaire, le montant versé ne devra pas aller au-delà de 10 % de la valeur du site. Or, c’est le conseil municipal qui devra, par règlement, délimiter les secteurs centraux de la municipalité et définir ce qui constitue un espace vert
Pour l’instant, il est trop tôt pour juger pleinement de l’impact qu’auraient de telles mesures sur l’industrie. Mais soyons clairs, si une telle mesure vient à entrer en vigueur, elle devrait entrer en vigueur progressivement afin de permettre aux valeurs de s’ajuster, évitant ainsi de créer un choc dans le marché.
Notez que le comité exécutif de l’IDU a abordé cette question lors d’une récente rencontre avec le Maire de Montréal.
Afin de favoriser l’essor des centres urbains vivants où l’on apprend, travaille, évolue et se divertit, l’IDU promeut le concept d’intensification urbaine. Le concept se décline en quatre chantiers porteurs.
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